Les chercheurs de l’UCL collectent en permanence des échantillons biologiques d’une extrême importance pour le travail des scientifiques : prélèvement sanguin, échantillons de tumeurs à divers stades de développement, lignées cellulaire, etc. La cryothèque leur offre la possibilité de stocker et de congeler à très basse température et à long terme ce précieux matériel de recherche, en toute sécurité. Autre objectif de cette cryothèque ? Détecter les éventuels dangers de conservation liés à tout équipement technique (pannes, coupures de courant,…) et à les gérer immédiatement, en garantissant les mêmes conditions de conservation.
La cryothèque de l’UCL rassemble, en un lieu unique, les congélateurs de l’ensemble des laboratoires de l’UCL sur son site de Woluwe, auparavant disséminés à différents endroits. L’infrastructure offre aux chercheurs la possibilité de conserver leurs échantillons dans deux types d’équipements frigorifiques : de grandes cuves intelligentes qui s’approvisionnent automatiquement en continu à l’azote liquide à -190° et des congélateurs électriques à -80°, alimentés automatiquement en cas de panne électrique par de l’azote liquide.
La cryothèque assure la sécurité des échantillons, grâce à une technologie de pointe, à différents niveaux :

• Approvisionnement en azote : liaison directe des cuves à un réservoir de 5.250 litres situé à l’extérieur et surveillé en permanence par télémétrie chez le fournisseur ;
• Préservations des échantillons en cas de fonctionnement en mode dégradé (panne de courant ou panne technique du congélateur), par l’injection possible d’azote liquide à partir du réservoir extérieur ;
• Sécurité électrique assurée par des groupes électrogènes ;
• Sécurité face à des actes de malveillance : le regroupement des échantillons biologiques en un seul endroit a permis de protéger le local via différents systèmes de sécurité (contrôle d’accès par badge par ex) ;
• Sécurité des utilisateurs : la manipulation de l’azote liquide présente deux dangers : le risque d’asphyxie en cas de fuite et le risque de brûlures. L’UCL a donc mis en place des règles d’utilisation hyper précises pour limiter au max. ces risques ainsi qu’un contrôle d’oxygène de la salle de pointe.

Les travaux qui ont duré un an sont le fruit d’une étroite collaboration technique entre le Secteur des sciences de la santé de l’UCL et l’Institut de Duve. Le budget de 640.000 € a été financé pour moitié par chacun.

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